Le blog de pat

Notre prochain voyage .... fin octobre 2012.

 

 

Les réservations pour le vol sont prises, les prix sont corrects à cette période.

Nous partirons d'Orly en petit groupe (escale à Madrid puis atterissage à Dakar).

 

Nous partons pour 10 jours mais ne savons rien du programme ! ce sera l'aventure ....

Tout ce que je sais, c'est que nous serons attendus à l'aéroport vers 20 h et nous serons amenés directement à notre campement (chez Nicolas, le fils de Michèle). Prix de la nuit (petit-déjeuner compris) environ 30 €.

 

Il faut que nos vaccins soient à jour .... va falloir s'y prendre maintenant pour ne pas être troué comme une passoire au moment du départ !!  et puis penser aussi aux "anti-moustiques" !

 

Ca y est, les vaccins sont à jour : DTCOQ, FIEVRE JAUNE, HEPATITE B et traitement contre le palud prévu.

 

Petit lexique :

* Toubab (homme blanc)

* kora

* Tabala

 

Notre voyage :

 

Lundi 22 octobre 2012, Manu nous emmène à l'aéroport d'Orly le matin. Nous y retrouvons une partie du groupe : Michèle, et 3 couples Laurent et Gerty, Didier et Christiane, Daniel et Michèle.

Embarquement sur un Airbus A320 à 14 H 45 et atterissage à 16 H 40 à Madrid

Embarquement sur un Airbus A321 à 17 h 55 et atterissage à 20 H 40 (heure locale) (il est 22 h 40 en France).

Compagnie IBERIA pour les deux vols.

Nous arrivons sur le tarmac de l'aéroport de DAKAR avec 27°, chaleur écrasante.

A la douane, dans les files d'attente, nous retrouvons Catherine et Didier qui avaient pris un autre vol. On nous prend les empreintes digitales ainsi qu'en photo au "rythme local".

Nous attendons les valises dans un joli brouhaha, les bagagistes veulent absolument apporter leur aide en nous proposant des chariots (moyennant finance bien sûr). Nous déclinons toutes les propositions et récupérons les valises sur le tapis roulant.  Le petit groupe sort de l'aéroport tout en étant encore une fois sollicité à l'extérieur. Nous apercevons Nicolas qui nous attend avec son 4 x 4 ainsi que 2 autres véhicules. Nous nous dirigeons sur le parking et arrivons à "caser" les bagages dans les coffres et galeries des 2 véhicules. Des enfants font la mendicité autour de nous. Nous grimpons à l'intérieur des véhicules et prenons la route pour MBORO au campement des NIAYES (117 kms) situé sur la côte ouest. Notre chauffeur est sans doute fatigué, la voiture fait des zigzags à moins que ce ne soit la voiture qui ait des problèmes de direction...

Nous arrivons de nuit et le campement n'est pas éclairé. Nicolas nous souhaite la bienvenue et nous accompagne dans nos cases respectives.

Michèle nous informe que pour le lendemain, il faut préparer un sac pour 2 nuits car nous allons à SAINT-LOUIS (ancienne capitale située au nord-ouest de la côte)

Nous avons du mal à nous endormir, les bruits de l'environnement ne nous sont pas familiers.

 

Mardi 23 octobre

Nous nous réveillons sous un soleil radieux et avec une chaleur qui ne nous est pas coutume. Les oiseaux sont bruyants ainsi que l'âne non loin de là.  Nous prenons une douche et allons au bar du campement prendre un petit-déjeuner copieux. En sortant de la case, nous découvrons l'environnement : sable fin, jeunes palmiers, flamboyant, ficus etc... et une piscine.

Ce matin, après une nuit peu réparatrice, le petit groupe se dirige à pied sur le marché de MBORO. En chemin, nous nous arrêtons chez le premier cordonnier du village, je lui confie 3 paires de chaussures à réparer (ici, les prix défient toutes concurrences). Nous déambullons dans les rues en découvrant l'animation qui y règne : beaucoup de commerçants, de moutons (que nous prenons pour des chèvres), de voitures en tous sens, de poussière, de bruit .... Michèle nous indique que vendredi 26 est la TABASKI (fête L'Aïd el-Kebir)  "la grande fête", elle se célèbre à la fin du ramadan, chaque famille doit se procurer son mouton et doit se vêtir d'un vêtement neuf.

Nous retournons au campement pour y prendre notre déjeuner : poisson - riz (très bon d'ailleurs)

Pour nous rendre à SAINT-LOUIS, Nicolas conduit son 4 x 4 qui n'a plus de freins et emmène 6 personnes ainsi qu'une HYUNDAI PONY en location pour les 5 personnes restantes.

Arnaud conduit la Pony (pare-brise et rétroviseur fêlés, pas de pommeau de levier de vitesse, la jauge à carburant ne fonctionnant pas, pneus à regonfler, feux de croisement plutôt faibles, pas de klaxon sans parler de l'état du reste). Ca nous laisse perplexe ! Petite précision : il n'y a pas de climatisation dans les voitures, il faut conduire les vitres baissées.

Nos sacs à dos sont prêts, nous partons à l'aventure avec une recommandation importante de Nicolas "si vous renversez un piéton, fuyez sinon vous allez vous faire lapider, il vous faudra vous arrêtez à un poste de police plus loin"  ! pas très encourageant tout ça ....!

Nous prenons donc la route (200 kms environ à parcourir) et roulons prudemment car chaque dos d'âne est un supplice du fait que les pneus soient dégonflés, nous touchons le dessou de caisse à chaque passage. Nous arrivons enfin à une station et regonflons les pneus. Nous en profitons pour remettre du carburant car la jauge ne fonctionnant pas, nous prenons nos précautions.

Nous repartons et découvrons le paysage et la conduite Sénégalaise.

Sur la route, en traversant les villages, les dos d'ânes sont signalés par de simples pneus de part et d'autre de la chaussée ou par des pierres, il faut avoir l'oeil sinon gare aux secousses.Des cadavres d'ânes, de moutons ou de chèvres jonchent le sol, personne ne les ramasse, seuls les vautours viendront nettoyer.

Nous croisons des voitures mais aussi des bus chargés de bagages et de moutons (aussi bien dans les coffres que sur les galeries). Nous nous en amusons.

Nous arrivons au camping de l'Océan à SAINT-LOUIS et prenons possession de nos cases (parois et toit en canisse, sol en béton et un lit 2 personnes). Les sanitaires en commun sont un peu plus loin. Nous arrivons de nuit, pas d'éclairage dans le camping, nous nous y rendons avec une pile électrique. Dans le faisceau de la lampe, je vois des crabes de sable s'enfouir à notre passage. Nous déposons notre sac sur le lit et refermons la porte.  Peu après, nous nous retrouvons tous à l'entrée du camping et partons à pied dans un restaurant du coin. Le service est un peu long, nous sommes tous très fatigués par la route et la chaleur. Nicolas a déposé son 4 x 4 chez le garagiste et dormira au camping.

Nous rentrons nous coucher mais une mauvaise nuit nous attend (chant des criquets incessants, grosses vagues et appel à la prière de la mosquée voisine à 5 h).

Mercredi 24 octobre

Réveil un peu dur, encore fatigués de la veille, il nous faut nous lever. Nous prenons une douche et allons déjeuner à l'accueil du camping.

Michèle fait des navettes entre le camping et le centre-ville de ST LOUIS avec la  Pony pour tous nous déposer afin d'y faire une balade en calèche avec un guide.

Nous longeons le bord du fleuve où sont disposés les bateaux des pêcheurs. L'odeur y est nauséabonde, on dirait une décharge à ciel ouvert, des animaux viennent y manger.

 

En calèche, nous passons sur le pont FAIDHERBE (1865)

mesurant plus de 500 m et rénové entre 2008 et 2011 (classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000)

surplombant le fleuve Sénégal et arrivons dans l'île.

Nous parcourons différents quartiers et prenons quelques photos.

Nous descendons de l'attelage dans le centre-ville et sommes aussitôt assaillis par des vendeurs ou des enfants. Nous évinçons tout ce petit monde et nous nous dirigeons vers un restaurant pour y déjeuner. A la sortie, nous sommes encore assaillis ..... les vendeurs nous attendent .....

Nous regagnons vite un taxi-brousse qui nous attend ainsi que la PONY et partons pour le parc naturel du DJOUDJ où il nous faut suivre une très longue piste faite de bosses et de trous. La Pony a du mal à suivre le taxi-brousse, elle n'est pas faite pour ce genre de circuit. Très vite, le bas de caisse frotte à de multiples reprises.... le trajet est de plus en plus difficile et devient très angoissant (pourvu qu'on ne casse pas la voiture).

Nous arrivons enfin au parc avec soulagement.

Accompagnés d'un guide, nous prenons place sur une grande barque.

Nous sommes sur un site d'une très grande réserve d'oiseaux migrateurs et sédentaires. Nous y apercevrons beaucoup d'espèces (des flamants roses, des aigles pêcheurs, des hérons, tisserin etc ... près de 300 espèces). Des milliers de pélicans y font leurs nids, c'est un spectacle magnifique à voir et impressionnant à la fois.

 

Après 1 h 30 environ de visite, nous reprenons la route sur cette vilaine piste direction camping de l'Océan. Michèle prend le volant de la Pony, grand moment de fou rire, on saute dans la voiture, on se croirait sur les montagnes russes, la voiture cale à plusieurs reprises, la voiture se plante à l'avant dans un trou, petite marche arrière et c'est reparti. Michèle fait tout le trajet de la piste dans de très mauvaises conditions : la nuit est tombée, les phares n'éclairent pas grand chose et son siège n'est pas réglable, elle en sort avec le dos cassé. Arnaud reprend le volant pour le restant du trajet et s'aperçoit très vite que la voiture à un gros problème de direction. Nous rentrons prudemment en espérant ne pas tomber en panne. Arrivés à Saint-Louis, nous emmenons la voiture chez le mécanicien, verdict : le moyeu de la roue avant droit et le cardan sont cassés.

Nous laissons donc la Pony au garage pour réparation et reprenons le 4 x 4 de Nicolas qui était dans ce garage pour problèmes de freins. Le taxi-brousse étant reparti, nous montons donc à 11 dans le 4 x 4 (qui ne contient que 7 places). Rigolade assurée !

Nous rentrons au camping et allons dîner dans un restaurant tout proche. La journée se termine enfin.

 

Jeudi 25 octobre

Sommeil toujours très difficile (vagues très bruyantes en permanence, les criquets, l'appel à la prière à 5 h la mosquée est toute proche et les petites bêtes qui piquent .... des punaises sans doute). Douche et petit-déjeuner vers 8 h.

Michèle appele un taxi pour qu'il vienne chercher 4 d'entre nous (afin de ne pas surcharger le 4 x 4). Le taxi ne vient pas, nous décidons d'aller en ville à 11 dans le 4 x 4 pour heler un taxi, franche rigolade !! On dirait des gamins qui font des bêtises. 

Nous descendons au beau milieu du marché près d'une boucherie et sommes l'attraction des sénégalais !! ils prennent les "toubab"* en photo. Nous en faisons de même et rions avec eux.

Le centre-ville fourmille, c'est l'effervescence pour la fête de vendredi. Tout le monde veut son mouton !

Michèle interpelle un taxi dans lequel 4 personnes y prennent place, direction le parc de GUEUMBEUL (15 kms au sud de Saint-Louis), et le reste de la troupe dans le 4 x 4. La balade dans le parc se fait à pied par un soleil de plomb, nous traversons l'enclos des tortues, puis celui des gazelles et empruntons un chemin de brousse en direction d'un lac. Je ne vais pas très bien, le soleil tape dur et je ne supporte plus la chaleur, j'ai des nausées et décide de rebrousser chemin. Arnaud m'accompagne, j'ai du mal à marcher et à respirer, je peux à peine parler, je bois régulièrement de petites gorgées d'eau mais cela devient un calvaire, le chemin du retour me semble long et pénible, encore quelques efforts.

Nous arrivons enfin à l'entrée du parc où je me réfugie dans le couloir du bâtiment à l'ombre et je m'allonge sur des chaises, Arnaud m'apporte des mouchoirs en papier humectés d'eau fraiche. Je reste ainsi une vingtaine de minutes allongée afin de retrouver mes esprits et un souffle normal. La balade terminée, le reste du groupe nous rejoint.

4 personnes remontent à bord du taxi qui attend depuis un moment et partent en direction d'un restaurant à Saint-Louis près du fleuve. Au moment de partir en 4 x 4, nous nous apercevons qu'il manque 1 personne. Nous nous dispersons et cherchons partout dans le parc, dans l'accueil, les toilettes, bureau etc.... mais personne ! nous commençons à nous inquiéter, la chaleur est telle que nous pensons au pire (malaise, problème cardiaque, mauvaise rencontre avec un animal ? dans ce parc il y a des varans, pythons et des phacochères...)

Environ 3/4 d'heure plus tard, nous apercevons à l'entrée du parc un taxi dans lequel la personne disparue a pris place..... nous nous cherchions mutuellement ....... cet épisode reste un mystère !!!

Bref, nous remontons dans le 4 x 4 et arrivons au restaurant vers 14 h pour rejoindre le reste du groupe. Nous y déjeunerons très bien, nous sommes au bord du fleuve. Il vaut mieux voir ce qu'il y a dans l'assiette que par la fenêtre.....

Michèle quitte en premier les lieux et prend le 4 x 4 pour se rendre chez le mécanicien afin d'y récupérer la Pony. Nous la rejoignons tous à pied.

Nous sommes sollicités de toute part par des vendeurs extrêmement collants, on ne sait plus comment s'en débarrasser, ça devient énervant. Le 4 x 4 est également entre les mains des mécaniciens car elle "fume" blanc. Le garagiste bricole le tout et nous dit qu'il a remis de l'huile (plus tard, nous saurons que c'est de l'huile de vidange !)

Ca y est, tout est réparé, nous pouvons enfin repartir. Nous avons terminé les visites sur Saint-Louis, nous prenons donc la route vers MBORO (3 h de route). Nous sommes dans la Pony (qui roule plutot bien)  et suivons le 4 x 4 qui fume encore beaucoup trop. La fumée est tellement dense que nous ne voyons plus le 4 x 4 qui nous précède, c'est un vrai brouillard autour de lui !!

1/2 heure plus tard, une énorme fumée surgit du 4 x 4 avec une odeur de brulé. Celui-ci s'immobilise aussitôt et les occupants en sortent rapidement, l'habitacle est également enfumé. Nous nous arrêtons également. Michèle appelle le garagiste et lui fait part du problème. Nous sommes la veille de la fête de TABASKI, il faut absolument rentrer au campement car le lendemain ce sera impossible de nous dépanner car personne ne travaille. Nous attendons sagement les mécaniciens assis au bord de la route..... (Une petite voiture s'arrête et ouvre son coffre dans lequel elle y mettra 2 varans morts où se trouve déjà un mouton vivant ...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bout d'une heure  environ, arrivent enfin trois mécaniciens en taxi avec une caisse à outils. (Le taxi repart). Après discussions avec les mécanos qui ne comprennent pas trop le problème, nous reprenons la route au point de départ car la nuit approche, c'est trop tard pour aller à MBORO, nous devons retourner à Saint-Louis au garage. Michèle appelle le camping de l'Océan pour réserver à nouveau 6 cases. Nous sommes 14 à retourner à ST LOUIS et n'avons que 2 véhicules (6 dans la Pony et 8 dans le 4 x 4 qui fume maintenant noir .... le turbo est cassé).

Nous arrivons au camping accompagnés des mécaniciens qui emmenent avec eux le 4 x 4 au garage pour voir le problème.

Le gérant du camping nous dit qu'il n 'y a plus que 4 cases, les 2 autres sont déjà réservées. Bon, eh ben va falloir se débrouiller.

Dans une case, il y a un grand lit de 180 et un lit de 90, nous décidons donc de dormir à 4 dans la même case ce soir. (Didier, Catherine, Arnaud et moi).(3 dans le grand lit et 1 dans le lit de 90)

Avant cela, nous dinons au restaurant près du camping.

 

Vendredi 26 octobre

Fête TABASKI

L'appel à la prière est encore plus matinale, les chants se succèdents...... bref, encore mal dormis.

Les mécaniciens ramènent le 4 x 4 au matin au camping. Tout est rentré dans l'ordre, nous pouvons partir pour MBORO.

Les routes sont désertes, quelques prières sur les trottoirs, un mouton égorgé par-ci, une tête de mouton à enterrer par-là, nous suivons quelques étapes de la préparation de la fête tout au long du parcours.

Nous arrivons enfin au camp de Nicolas aux alentours de 13 h. C'est l'heure du déjeuner, au menu : du mouton (tué le matin-même).

Cet après-midi... c'est détente, farniente, nous restons au camp. J'en profite pour me rafraichir dans la piscine et faire le tour du camp à la recherche d'oiseaux et de jolies plantes.

  Nous terminons la journée tranquillement, un peu de repos nous fait le plus grand bien.

 

Samedi 27 octobre

Encore une nuit difficile, il fait très chaud, nous sommes le week-end et le camp fait la fête en fin de semaine avec un groupe de travailleurs anglais du coin. Le bar se transforme en "PUB", la musique est forte et les anglais chantent à tue-tête très tard dans la nuit. De jolies "gazelles" barbotent dans la piscine et font la joie de Laurent ....

Ce matin, nous nous baladons à pied dans les environs du campement et plus précisément dans les champs de Nicolas où poussent des légumes et des arbres fruitiers. Nous visitons les alentours et aperçevons beaucoup d'oiseaux dont un très joli perroquet.

 

 

Aujourd'hui, les enfants n'ont pas d'école, ils nous suivent jusqu'au village en demandant de l'argent.

 

 

Nous nous arrêtons à la petite épicerie pour acheter de l'eau fraiche en bouteille (1,5 L) pour 500 cfa soit 0.76 €.

Nous passons l'après-midi au camp, aujourd'hui c'est repos.

       

En fin d'après-midi, Michèle nous emmène au village des pêcheurs (4 kms du camp), nous sommes 9 adultes et 2 enfants dans le 4 x 4 .... les uns sur les autres mais ça va, le trajet n'est pas trop long. Je crois que c'est le moment le plus chouette de mon séjour. Sur la place du petit village, nous nous garons tout prês d'un arbre aux oiseaux, une colonie de tisserins ont élu domicile.

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                         Les couleurs de la fin de journée sont magnifiques, la mer est déchainée, beaucoup de bateaux de pêche sur la plage, un magnifique coucher de soleil se dessine à l'horizon.... que du bonheur !

 

 

Le soleil se couche à vue d'oeil .....tandis que quelques chats affamés tentent de trouver un peu de nourriture sur le sable....

 

 

Dimanche 28 octobre

Catherine a été malade cette nuit, vomissements, maux de tête, fièvre et diarrhée. Elle est clouée au lit et ne se sent pas très bien.  Elle ne peut donc participer à la sortie du jour. Didier reste avec elle au camp.

Le reste du groupe prend le 4 x 4 et une PEUGEOT PARTNER en location qu'Arnaud conduit pour se rendre à l'abbaye de KEUR MOUSSA sur la côte sud-ouest.

La particularité de la PEUGEOT est que le moteur ne s'arrête pas. Il faut faire caler la voiture pour que le moteur s'arrête !! ça commence bien ....

La route est épouvantable, nous mangeons et respirons de la poussière pendant des kilomètres sur une route et piste défoncées par endroit. Ce qui devait arriver arriva !!! nous avons heurté le bas de la caisse et paf !! une petite panne de plus... Nous nous arrêtons et sous la voiture le tuyau de la direction assistée est cassé. Arnaud et Laurent sont sous la voiture et réparent avec les moyens du bord .... un petit fil de fer trouvé par terre. Et c'est reparti ...

 

Arrivés à l'Abbaye, nous nous fondons dans l'assistance, la messe avait commencé. Les chants de Keur Moussa sont mélodieux et agréables à écouter, ils sont accompagnés de kora* et de tabala*.

A la sortie de la messe, nous nous dirigeons vers la boutique du monastère dans laquelle nous ferons quelques emplettes. Elle propose des fruits, des cartes postales, des jus de fruits, des confitures, des petites médailles religieuses etc ...

Nous repartons à bord de nos nos véhicules et nous nous dirigeons vers le LAC RETBA (Lac Rose) près du village de
Sangalkam. Ce lac est un grand lagon d'eau salée (380 g au litre). Le sel est exploité depuis 1970 et est destiné aux conserveries de poisson ou à l'exportation.

 

 

Le bricolage de la PEUGEOT ne tient pas longtemps, nous nous arrêtons une seconde fois et dans la boite à gants se trouve un fil de fer un peu plus gros, une paire de pince et un tournevis. Avec ça, ça va tenir !

Un peu plus loin, au bord de ce lac, nous nous arrêtons au restaurant appelé "le 212" pour y déjeuner. La vue est très belle, d'un côté le lac, et de l'autre une bananeraie.

Nous déjeunons tranquillement quand soudain, un commerçant du village vient nous voir en nous disant qu'un pneu du 4 x 4 était à plat et qu'il peut le changer pendant que nous sommes à table. Nous déclinons son offre en lui disant que nous allons réparer nous-mêmes après le repas. Nous trouvons cela étrange quand même ! Si nous avions un pneu à plat, nous l'aurions remarqué en arrivant. Nous avons quelques suspicions....

Le repas terminé, nous regagnons le parking où sont garés les véhicules. En effet, le 4 x 4 a une roue crevée à l'avant.

Arnaud et Laurent s'improvisent mécaniciens. Ils prennent la roue de secours et change le pneu sous un soleil de plomb. Sauf qu'il y a encore un petit problème .... la roue de secours n'est pas assez gonflée, il va falloir passer chez un garagiste.La roue pas assez gonflée est quand même changée (c'est mieux qu'un pneu creuvé). Réparation terminée, nous ne nous attardons pas dans ce petit village et nous montons dans les voitures et décidons de ne pas rouler trop vite. Mais la route est très mauvaise, il y a des dos d'ânes non signalés et des trous dans la chaussée.

Nous nous arrêtons dès la première station-service et demandons à faire gonfler le pneu. Pas possible pour eux car le compresseur est fermé ! (suffit de l'ouvrir non ?!?)

Nous continuons notre chemin à la recherche d'un garage ou d'une station et ........ PAF !!!! le pneu éclate, immobilisant le 4 x 4 sur le côté de la route. Les ennuis continuent ... il fait nuit, il est aux environs de 18 h 30.

Avec la PEUGEOT, Arnaud, Laurent, Daniel et moi partons en ville en ayant pris soin de prendre le pneu crevé (celui qui a crevé au restaurant) afin de le faire regonfler. Pas facile de trouver un garage.

Nos feux de croisement ne fonctionnent pas, nous sommes obligés de rouler en pleins phares. Après 2 ou 3 arrêts dans des stations, Daniel obtient "le renseignement" tant recherché :  il y a un garagiste à une rue de là ! Nous nous y rendons. C'est un tout petit garage qui ne fait que les réparations de pneumatiques. Au bout d'une vingtaine de minutes, le pneu est réparé moyennant 2000 cfa soit 3 €. Tout le monde est content ! nous allons enfin pouvoir réparer le 4 x 4. Nous sommes sur le point de repartir du garage, Arnaud tourne la clé de contact, et là .... plus rien !! La PEUGEOT ne veut plus démarrer... quelle poisse ! le sort semble s'acharner sur nous ...(les warning ont eu raison de la batterie !!!)  Daniel et Laurent descendent de la voiture et se mettent à la pousser, je suis assise à l'arrière, Arnaud au volant. Après quelques soubresauts... Oh miracle, la voiture démarre .... nous repartons rejoindre "les 5 autres naufragés de la route" à une dixaine de minutes de là.

A la lueur des phares de la PEUGEOT et des petites piles électriques, Arnaud change pour la 2ème fois le pneu du 4x4. Il est 19 h 30 environ, nous repartons en direction du campement et arrivons vers 20 h 45... quelle épopée !

Une bonne petite Gazelle(bière locale) bien fraîche (et bien méritée) fait le bonheur de ces messieurs  !!!

Le dîner se passe en silence .... chacun perdu dans ses pensées du jour sans doute...

 

Lundi 29 octobre

La balade que Michèle a prévu aujourd'hui est annulée. Trop de soucis avec les voitures. On reporte ça demain avec des "taxis-brousses".
Nous prenons des nouvelles de Catherine qui semble aller mieux d'après Didier mais elle reste couchée.
Je décide de lui rendre une petite visite et lui trouve mauvaise mine. Elle me dit qu'elle va mieux et qu'elle a bu un jus d'orange, je lui dis que ce n'est une bonne idée. Je la trouve très faible et amaigrie. Je pense qu'elle commence à être en déshydratation et lui en fait part. Il faudrait voir un médecin et de ce pas, je pars au bar du camp pour en faire part à Didier, Nicolas et Michèle. Il faut faire quelque chose, ne pas la laisser comme ça.

Après déjeuner, Michèle se gare avec le 4 x 4 devant la case de Catherine et l'emmène à l'hôpital de MBORO. Didier les accompagne.

Pour le reste du groupe, la journée est donc consacrée à la flannerie au village.

Nous échangeons quelques euros en CFA chez un quincailler selon les indications de la Poste (qui ne fait pas de change ... logique non ?)

Je vais à la poste pour acheter quelques timbres, le postier me répond "faut revenir demain, les timbres sont rangés"

J'hallucine ! je lui dis que demain je ne serais plus là et que je ne pourrais pas venir. Il fait un signe de tête à sa collègue qui ouvre le classeur et me sert les timbres .... sans commentaires !

Nous nous baladons dans les rues de MBORO : des enfants jouent au foot, une poule et ses poussins se mettent à l'ombre sous une voiture, les anciens se palabrent près d'une place, la vie après la fête commence à reprendre.

Nous rentrons au camp et dînons. Catherine est restée à l'hôpital, elle est sous perfusion.

 

Mardi 30 octobre

Les nuits se suivent et se ressemblent .... 

Après notre douche et notre petit-déjeuner, nous partons en taxi-brousse pour JOAL-FADIOUTH au sud-ouest (l'Ile aux coquillages). Nous sommes 7 dans le véhicule (PEUGEOT 504 BREAK). Le coffre est muni d' une banquette.Comme dans les véhicules précédents, pas de poignées lève-vitres, pas de jauge carburant, phares avec faible éclairage, plancher troué (à l'arrière du véhicule, on aperçoit la route défiler), etc etc...

voir photo ci-contre c'est plus simple...

Au bout d'un certain temps qui nous semble interminable, nous arrivons sur place. Il est environ 14 h. Nous n'avons pas déjeuné mais nous décidons de sauter le repas afin de ne pas perdre de temps sur nos visites. Nous embarquons à bord d'une pirogue avec un guide et le piroguier.

 

La pirogue est faite en bois de fromager (voir photo de l'arbre)

 

               Nous y sommes placés de manière à répartir les poids.  Je suis assise à l'arrière à côté de Laurent. Nous ne sommes pas rassurés ni l'un ni l'autre, la pirogue balotte à droite ou à gauche, il faut surtout ne pas bouger afin de stabiliser l'embarcation. Nous n'en menons pas large ! d'autant plus que le guide me confirme qu'il y a des crocodiles...

 

J'arrive malgré tout à prendre quelques photos sans trop bouger, je suis plutôt crispée ! 

Au bord de la lagune nommée Mama Nguedj, nous voyons des mangroves de palétuviers sur lesquels s'accrochent des huîtres. Enfin, nous gagnons la terre ferme sans un certain soulagement et arrivons près de petits commerçants artisanaux avec de drôles de noms : SUPER U, LECLERC, INTERMARCHE, CARREFOUR MARKET etc ...

 

 

 

Un peu plus loin, de petits greniers à mil (céréales) servaient autrefois à conserver la récolte à l'abri des marées, du feu et des rongeurs.

 

 

 

 

 

 

 

Au pied de ces petits greniers, des centaines de petits crabes rouges à une seule pince se sauvent dès notre arrivée.

Nous poursuivons notre  balade et arrivons sur l'Ile aux coquillages. Cette Ile est artificielle et a été construite qu'avec des coquillages par les habitants, il y en a partout. Le cimetière est à la fois chrétien et musulman, les tombes sont couvertes de ces inépuisables coquillages. Les baobabs règnent en maître.

Nous traversons un pont de bois pour quitter cette île et regagnons notre taxi.

Après quelques kilomètres, nous demandons au chauffeur s'il nous emmène bien voir le plus gros baobab du coin ( + 30 m d'envergure). Il nous répond à demi-mot, il semble ne pas comprendre ce qu'on lui demande. Didier lui indique sur la carte l'emplacement. Le taxi fait demi-tour devant notre insistance et demande à un passant son chemin. Nous nous engageons sur une piste cabossée de toute part; le véhicule n'est pas adapté à ce genre de route. Le chauffeur peste en "wolof". Nous voyons beaucoup de baobabs de part et d'autre mais pas notre "spécimen". Gerty et moi ne sommes pas rassurées, la voiture saute dans tous les sens. Nous sommes en fin d'après-midi, le soleil commence à se coucher. Après une vingtaine de minutes de piste, nous rencontrons des enfants; le chauffeur s'arrête et leur demande s'ils connaissent ce fameux baobab. Hélas, ils ne semblent pas pouvoir nous aider. Le chauffeur, exaspéré, rebrousse chemin en levant les bras, pas très content. Nous repartons donc sans avoir pu voir cette merveille.

Tant pis, Gerty et moi sommes soulagées de pouvoir rentrer au campement. La route est encore longue, il fait très chaud, la nuit est tombée, l'éclairage de la voiture est faible. Les rues ne sont pas éclairées non plus. Résultat : Gerty et moi avons littéralement décollées du siège de la banquette arrière, le taxi vient de passer un dos d'âne à pleine vitesse. Une bosse à la tête pour Gerty et encore une bonne rigolade dans la voiture !

3 heures plus tard, nous arrivons enfin au campement à la fois un peu déçus mais aussi soulagés et surtout très fatigués. Nous dînons rapidement avec le reste du groupe et regagnons notre case.

 

Mercredi 31 octobre 2012

Ce soir, c'est le départ pour Orly.

Arnaud et moi prenons la décision de ne pas faire la sortie du jour avec le groupe (Ile de Gorée près de Dakar).

Nous restons avec Didier et récupérons Catherine à l'hôpital en taxi. Nous nous arrêtons chez le pharmacien pour prendre les médicaments selon l'ordonnance prescrite par l'hopital.  Didier et Catherine abrègent leur séjour et décident de repartir avec nous.

Nous prenons un dernier déjeuner au campement tous les quatre et embarquons dans le taxi à 13 h 15. Nous arrivons à l'aéroport 2 h 30 plus tard. Nous attendons dans le hall notre avion de 23 h 15.

Catherine, Arnaud et moi dînerons à l'aéroport en attendant le décollage. Didier restant dans le hall en attente d'une réponse pour le départ car l'avion qu'ils doivent prendre est complet. Seul le commandant de bord peut prendre la décision de les faire embarquer ou non.

Il est l'heure pour nous de partir à l'embarquement, nous laissons Didier et Catherine toujours dans l'incertitude de pouvoir partir ce soir. Nous sommes dans la file d'attente, nous nous retournons et les aperçevons à l'enregistrement. Un petit signe de la main.... tout est ok, nous sommes soulagés pour eux. 

Ainsi se termine notre voyage à la fois mouvementé et fatigant mais aussi enrichi de belles rencontres, de bons petits plats, de beautés naturelles et de bons moments de rires.

     

Petite journée à Jersey au large des côtes Normandes

 

Traversée en bateau 1 h 30

 

 

 

C'était fin avril 2010, il ne faisait pas très chaud, mais le temps était au beau fixe après la levée d'un épais ciel gris

 

 

 

Nous avons fait le tour de l'Ile en car avec 2 arrêts

 

 

Le paysage en bord de mer est très joli

 

 

La principale culture est la pomme de terre, il y a des champs partout !!!

 Ici, ce sont des polonais qui ramassent les pommes de terre.

 

 Les faisans et les lapins pullulent !! et pour cause.... la chasse est interdite. Nous avons vu des dizaines de faisans et de lapins sur les routes et dans les champs.... trop mignons les lapins !!

 

 le p'tit blouson n'était pas de trop !

 Superbe demeure avec parc arboré de plantes exotiques.

 

 

L'idéal serait de faire le tour de l'Ile en vélo avec son sac à dos et son pique-nique car il existe un chemin qui fait tout le tour de l'Ile et qui mériterait bien qu'on s'y attarde.

 

 

Les rues sont très étroites et on y roule à gauche.

 

 Magnifique ... non ?

 

Beaucoup de shopping à faire également.

En tous cas, de quoi passer une très bonne journée !

Grâce à toute la famille et les amis, nous allons nous rendre au Sri Lanka pour un très beau voyage et  une très belle rencontre... celle de Dinesh et de sa famille.

 

Nous sommes en Mai 2010 et les préparatifs vont bon train....

Je me suis procurée un petit livre en anglais "Guide de conversation du voyageur" et un autre "Parlons singhalais" dans lequel est expliqué l'histoire du Sri Lanka, les coutumes, les fêtes et traditions, la culture etc...

Et puis, il y a aussi "le petit futé" sur le SRI LANKA.....une mine de renseignements !!

 

Pour l'instant, il n'y a pas encore d'offres pour l'hiver 2010-2011 ...

 

En attendant, je suis en relation avec un parrain qui habite dans la région de Grenoble et qui s'est déjà rendu au Sri Lanka et qui me donne pas mal de renseignements.

 

Ca y est... le voyage est réservé pour la période du 23 janvier 2011 au 6 février 2011.

D'après le programme, nous devrions faire un joli circuit.

Le vol est prévu la nuit (11 h de vol) et l'hiver il y a 4 h 30 de décalage horaire. La température au Sri Lanka sera entre 23° et 27°.

Nous devons prendre un traitement anti-palludéen avant de partir et au retour.

Nous allons nous munir d'anti-moustiques car là-bas la dengue sévit !

J'en connais un qui commence à stresser car il a peur de mal manger  !!

Un extrait du programme :

- balade à dos d'éléphant, cours de cuisine, balade en char à boeufs, farniente sur la plage au sud du pays, visites en tous genres ...avec un guide francophone.

Je ne manquerais pas de faire un récit de tout ça avec photos à l'appui...

 

La rencontre avec Dinesh est prévue le 26 janvier 2011 (le lendemain de son anniversaire, il aura 14 ans).

Il sait que nous venons le voir.... et est excité comme une puce !

 

J -30 : ma liste de "petits nécessaires à emporter" prend forme : ne pas oublier les pansements, nettoyant, désinfectant, paracétamol, smecta (voir même plus !!), gel anti-bactérien, anti-moustique corporel et anti-moustique pour les vêtements,protection solaire et crême apaisante,  prise électrique universelle, pile électrique, couteau suisse, kleenex, traitement anti-palludéeen pour 3 semaines), ma liste d'adresses pour les cartes postales, copies à faire des passeports (et à mettre à l'abri) etc etc...

Ne pas oublier le maillot de bain !!!!

 

J-7 :ça y est, nous sommes en possession de notre carnet de voyage, il y a beaucoup de pages à lire ! des trucs, des conseils, des choses à faire ou à éviter.

En fait, nous y sommes presque mais virtuellement !! je n'arrive pas à me projeter.... ça parait tellement irréel !

c'est comme si dimanche prochain on allait partir dans un rêve, loin de la terre !

Le décollage est prévu à 15 h de roissy terminal T1.

 

J-5 : l'heure du décollage a changé, il est à 14 h 30.

Aujourd'hui, c'était achat de la prise universelle (+ 180 pays)... mais bon, je crois que c'est raté ! car au Sri Lanka, c'est vraiment une prise spéciale et ça ne fait pas partie de celle que j'ai acheté. Tant pis, qu'à celà ne tienne, j'ai trouvé une astuce du tonnerre sur internet !! pas besoin de prise, il suffit d'une pointe de stylo !! youpi ! système D (pas de regret tout de même car la multi-prise était en promo à 3 €  petite sacoche inclus !)

Bon, on va essayer de faire nos valises pour voir si on est pas en surcharge quand même, parce qu'avec tout ce qu'il y a à mettre dedans..... !!

 

J-4 : ça y est les valises sont faites ! pour l'instant on ne dépasse pas le quota des 20 kgs chacune mais il reste encore quelques bricoles à mettre !

Je suis allée chez le pharmacien, j'ai fait mon stock d'anti-moustique pour le corps et, les tissus et j'ai même pris les bracelets !

j'ai pensé à la biafine, la crême apaisante pour les piqures d'insectes, le paracétamol, l'anti-diarrhéique, l'anti-vomitif, le micropur et le fameux anti-palludéen.

 

Renseignement pratique : quand il est midi en France, il est 16 h 30 au Sri-Lanka

 

J-3 : je me suis faite une petite fiche avec des adresses utiles (en cas de besoin) : ambassade de France, adresses des médecins et hopitaux reconnus par l'ambassade et aussi le nom d'un magasin d'état  appelé "LAKSALA" (très important si on ne veut pas ramener des trucs illégaux) car là-bas il y a beaucoup de pierres précieuses et dans ce magasin on peut obtenir un certificat d'authenticité (ce n'est que du vrai artisanat vendu à un prix fixe et reconnu par l'état avec facture à l'appui); il semble y avoir beaucoup de vendeurs à la sauvette, donc méfiance.

 

J-1 : bagages bouclés, dernières vérifications, coiffeur, banque et je pense que nous sommes prêts....

bientôt les doigts de pied en éventail !!!

 

..... la suite, et le plus intéressant.... reste à venir !!

 

23/01/2011

En route pour Roissy avec petit noeud au ventre. Arrivée à l'aéroport de Roissy à 11 h terminal T1, enregistrement, petite collation, visite boutiques duty-free puis direction porte 23, décollage prévu a 14h30.

 

 

 

 

 

 

 

13h30 embarquement sur un A340-300 de la Cie SRI-LANKAN AIRLINES (sièges 21A et 21C près du hublot) Nous sommes déjà dans l'ambiance, nous sommes accueillis à bord par le personnel féminin vêtues d'un très joli sari bleu turquoise (aux couleurs du paon) sur fond musical  

 

 

 

 

 

 

16 h on nous sert le dîner (eh oui, il faut se mettre à l'heure sri-lankaise, il est 20 h 30 là-bas). Plateau-repas composé de saumon fumé et petits légumes (lentilles et pommes de terre) ou poulet riz curry, tarte au pommes puis thé.

17 h repas terminé, plateaux ramassés, un oeil sur le trajet, nous sommes à + 10000 m d'altitude, nous volons à 916 km/h et nous sommes au-dessus de Bucarest.

 

24/01/2011

Atterissage à Colombo à 5 h (heure locale) , nous nous dirigeons vers le service d'immigration puis nous récupérons nos bagages. Nous passons également au bureau de change retirer quelques milliers de roupies (1 € = 140 roupies) et enfin faisons connaissance avec notre guide francophone (Mickael Pereira) et notre chauffeur (Thilak). Nous sommes accueillis avec une guirlande de fleurs dans une voiture climatisée et vitres arrières teintées (comme des VIP). A la sortie de l'aéroport, grosse bouffée de chaleur humide à l'aube de notre premier jour sur le sol sri-lankais.

Il n'est que 5 h 30 et déjà beaucoup de monde dans les rues de la capitale et beaucoup de circulation. Les sri-lankais se lèvent très tôt pour aller travailler ainsi que les enfants (l'école commence à 7 h 30). Les bus sont pris d'assaut. Tous les véhicules ne doivent pas passer le 70 km/h au maximum dans le pays. Vitesse de croisière 50 km/h en moyenne.

Les sri-lankais ont une façon très particulière de conduire ! une fois le permis en poche, c'est chacun comme il veut et surtout comme il peut ! 

Nous prenons donc la route en direction de notre premier hôtel , et là, nous trouvons ça hallucinant de voir la conduite !

Les véhicules ont une conduite à gauche, on y croise et double un peu de tout : charette à boeufs, tuk-tuk, vélo, mobylette en surchage, camion, autobus, vaches, chiens etc etc... Il n'y a pas de règles, chacun double n'importe où sans clignotant en klaxonnant à chaque fois. Personne dans la voiture n'attache la ceinture de sécurité, ce n'est pas obligatoire. Quand les voitures et autres véhicules se croisent, nous sommes bien souvent à trois sur la route à ce moment-là ! les piétons et animaux ont intérêts à se pousser. Les voitures roulent très souvent face à face et se rabattent qu'au dernier moment.

Nous arrivons enfin à l'hôtel "PEGASUS-REEF" à NEGOMBO et déjeunons avec notre guide qui se trouve être un grand bavard !

 

 

 Nous montons dans notre chambre nous reposer jusqu'à 11 h 30, heure à laquelle nous avions rdv pour le déjeuner avec notre guide.

 

Premier repas épicé mais sans trop, notre guide nous a bien conseillé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 h départ pour une balade sur le canal à NEGOMBO, puis dans la lagune et dans les mangroves : nous y verrons des petits singes, des hérons, des guêpières (oiseaux très colorés), des martin-pêcheurs (oiseau bleu) des varans, des grosses chauve-souris, et quelques pêcheurs d'écrevisses.

 

 

 

canal de Negombo (à travers la jungle)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varan (environ 1m50 ) que nous retrouverons également au cours de notre circuit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit singe (macaque) que nous rencontrerons un peu partout dans le pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mangrove

 

 

 

 

 

 

   

 

17 h retour à l'hôtel, nous sommes très fatigués. Nous prendrons notre dîner relativement tôt car nous avons besoin de sommeil car demain le départ est à 7 h. Notre guide nous annonce qu'il ne peut continuer le circuit avec nous car sa femme est malade. Nous en aurons donc un 2ème le lendemain.

 

25/01/2011

Réveil à 5 h 30, douche,petit-déjeuner et départ à 7 h pour ANURADHAPURA . Notre nouveau guide Mustapha nous annonce un trajet d'une durée de 5 h 30 !!

Nous quittons donc NEGOMBO et empruntons des routes à peu près correctes.

Après quelques kilomètres, notre guide fait arrêter la voiture et nous invite à descendre pour visiter le marché local aux poissons près d'un port. Nous nous engoufrons sous une hall où nous respirons une odeur très forte de poissons. Les pêcheurs sont là et vendent leurs produits frais aux commerçants (thon, sardines, requin etc...)

 

 

 

 

 

 

 

 

thons 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     sardines

 

 

Nous y verrons des poissons entiers, d'autres décapités posés à même le sol. L'ambiance est plutôt mouvementée (le poisson se vend sans doute à la criée). Non loin de là, sur la plage de sable, du poisson vidé et prêt à la consommation sèche au soleil sur des tapis. Quelques mouches se régalent de ce festin. Le poisson restera ainsi pendant 1 semaine. Ensuite, une fois séché, il sera mis sous une bâche noire à l'abri de la lumière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur ce petit marché, des marchands de fruits (ananas, papaye, bananes, noix de coco et autres) et des marchands d'oignons ou de pommes de terre, aucun prix affiché, tout se négocie.... on peut acheter à l'unité !

 

 

      

 

Nous reprenons la route et croisons beaucoup de chiens errants, des vaches et beaucoup d'oiseaux échassiers (hérons, aigrettes) ainsi que de très beaux martins-pêcheurs.

 

   

 

 martin-pêcheur  aigrette

  

Un peu plus loin, une mangouste traverse la route.

 

Nous nous arrêtons pour déjeuner dans un très bel hôtel. La cuisine est excellente et les lieux sont reposants, nous y serions bien restés plus longtemps.

 

 

Nous poursuivons notre parcours et pendant de très longs kilomètres, nous traversons rizières et forêts vierges sur une route complètement défoncée, nous roulons au pas !

 

 

 

Nous arrivons enfin au rocher de feu à ANURADHAPURA où vivent une communauté de moines bouddhistes.

Pour arriver sur le site, nous avons 170 marches très abruptes à gravir, puis nous visitons un temple.                

 

  stoupas

     temple

 

Des singes nous observent tout autour

 

   

 

Des touristes un peu trop curieux veulent les approcher, les singes montent dans les cocotiers et leur jettent des noix de coco du haut de l'arbre, vaut mieux s'en aller ...

 

Nous remontons dans la voiture et reprenons notre route...

Un peu plus tard, nous visiterons un atelier de fabrique de tuilles, tout se fait à la main ou mécaniquement.

 

 

 

Les femmes portent les tuiles sur la tête et découpent à l'aide d'un couteau les bordures des tuiles.

 

   

 

Les tuiles sont faites une par une à l'aide d'un moule. Le feu du four est sans cesse alimenter (pour la cuisson des tuiles)

 

 

 

Un peu plus loin, après avoir repris la route, nous entrons dans une plantation d'ananas

 

 

Après cette petite visite fort intéressante, nous repartons en direction de l'hôtel "Palm Garden"*****

Voici ce que donne la circulation routière (et là c'est plutôt calme !)

 

   

 

Nous arrivons à  l'hôtel ..... magnifique !! Les chambres sont spacieuses avec lit à baldaquin et moustiquaire ... 180 cm de large !! on peut y dormir en long, en large ou en travers  . L'hôtel est entouré d'un parc très riche en végétation et d'oiseaux.

 

  

 

 

Une très grande piscine trône au milieu de toute cette végétation. Trop tentant !! nous ferons une petite baignade à 19 h. Il fait

nuit noire et le chemin que nous empruntons pour nous y rendre est remplit de petits bruits étranges (insectes, serpents, chauve-souris, oiseaux ???? .... on ne sait trop distinguer)

 

L'eau de la piscine est limpide et un peu fraîche au premier abord, et puis on se délasse tout le corps après une journée de route très fatigante. De retour dans notre chambre, un petit crapaud nous attend sur le pas de la porte.

 

 

Nous nous changeons et allons retrouver Mustapha au restaurant de l'hôtel pour dîner et discuter de la rencontre avec Dinesh pour le lendemain. Il contacte devant nous le bureau local avec l'aide de 2 autres guides (car je pense qu'au téléphone, la personne parlait le tamoul, notre guide parlant le singhalais). Le rendez-vous est bien prévu le lendemain avec Dinesh et oh ! surprise également avec sa soeur et ses parents... ils nous attendent. Aujourd'hui, 25 janvier 2011, Dinesh vient d'avoir 14 ans.

Le dîner s'achève; nous rejoignons notre chambre. Nous nous endormirons avec un petit lézard tout près du plafond.

 très utile contre les moustiques !!!

 

26/01/2011

Il est 5 h 30, le réveil sonne. Le petit déjeuner est pris à 6 h 15 car le départ est prévu pour 7 h 30.

En route pour Horowpothana (notre lieu de rendez-vous avec les membres du bureau local) situé dans le nord-est du pays (très peu fréquenté car zone fortement déconseillée aux touristes).

La route est épouvantable, des trous énormes de-ci de-là obligeant la voiture à zigzaguer de gauche à droite. Nous sommes ballotés ! il faut à la fois éviter les trous mais aussi les chiens, les vaches et tous les véhicules arrivant en face.

2 h plus tard, nous arrivons enfin à notre lieu de rdv.

Les représentants de l'association sont déjà là. Ils nous demandent de les suivre en voiture un peu plus loin à leur bureau local.

Une demi-heure plus tard, nous arrivons enfin !

Toute la famille est là et nous attend (une bonne dizaine de personnes). Une femme nous prend en photo au moment où la voiture s'immobilise, puis encore une photo lorsque nous y descendons.

Dinesh est là et se met à genoux devant moi en baissant la tête et en m'offrant un petit tas de feuilles de bétel (il s'agit d'une offrande signifiant "bonne chance"). Je l'embrasse et le serre dans mes bras.

Il recommence sa prosternation avec Arnaud.

  

Je n'oublie pas de lui souhaiter son anniversaire. Nous saluons un à un les autres membres de la famille et sommes invités à entrer et à s'asseoir.

 

Les représentants du bureau me tendent une grosse enveloppe. A l'intérieur, toutes les cartes d'anniversaires et postales adressées à Dinesh ainsi que les cahiers de coloriage, carnet de notes et cahier d'école.

Dinesh me montre à son tour un album dans lequel il a soigneusement rangé toutes les photos que je lui ai fait parvenir depuis 6 ans.

Puis il me fait un cadeau : un petit panier tressé contenant des petits paquets que j'ouvre un à un; il s'agit de pâtisseries confectionnées par Kusuma (la maman de Dinesh). Je la remercie chaleureusement et en même temps nous goûtons à ces préparations culinaires pour faire plaisir. Notre guide nous dit que le panier a lui aussi été réalisé par Kusuma. Nous la félicitons pour son talent.

A notre tour, nous distribuons les cadeaux. Dinesh est très heureux avec une petite tour eiffel qui s'illumine.

Kusuma et les membres de sa famille posent sur la table tout un assortiment de nourriture auquel nous sommes conviés.Pas de  fourchettes, on mange avec les doigts. Un petit bol d'eau servira de rince-doigts.

 

Nous essayons de communiquer mais le dialogue n'est pas toujours facile. Mustapha n'est pas toujours au point ! il ne comprend pas toujours nos questions, son français est approximatif.

C'est donc dans un mélange de singhalais, anglais, tamoul et français que nous arrivons à dialoguer.

2 h plus tard, nous prenons congés de tout ce petit monde, non sans avoir serrer dans nos bras Kusuma, Ayesha (la soeur de Dinesh) et Dinesh une dernière fois.

Nous posons pour la photo de famille.

  

 

Il est midi........ nous repartons ... Mustapha nous indique qu'il y a 5 h 30 de route à parcourir !

 

La voyage est très long et fatigant, à cause de l'état des routes. Le chauffeur et le guide ne savent pas quelle route prendre, on fait demi-tour plusieurs fois ( il n'y a ni GPS, ni carte routière).

Mustapha stoppe le chauffeur à plusieurs reprises afin que nous prenions quelques photos d'oiseaux qu'il est le seul à apercevoir !

 

 

 

 

En définitif, nous nous retrouvons au point de départ .... c'est à dire à l'hôtel que nous avions quitté le matin. Le guide avait oublié de rendre la clé de sa chambre à la réception !

Heureux hasard, j'avais moi-même oublié notre carnet de voyage la veille au soir au dîner (ce dernier contient nos billets d'avion pour le retour )  

Mustapha nous arrête dans un centre de massage ayurvédique et Arnaud se jette sur l'occasion pour aller se faire papouiller ...... (raté pour lui, c'était un homme ! )

Il est tard lorsque nous regagnons l'hôtel SIGIRIYA où nous resterons pour 2 nuits.

La chambre sent l'humidité, une planche de bois sert de sommier, il n'y a pas de gel douche et une flaque d'eau est tout près de la table de nuit. Un employé vient éponger l'eau avec une serviette de toilette !

 

Nous dînons et nous nous endormons très vite ...

 

27/01/2011

Lever à 7 h 15. Pluie tropicale !

Nous prenons le petit déjeuner et découvrons en plein jour l'hôtel et son environnement.

Vue magnifique sur le "rocher du lion"

        

 

Nous partons donc sur le site du rocher-forteresse de SIGIRIYA (rocher du lion)  qui s'élève à 200 m d'altitude.

La pluie a cessé.

Nous traversons les vestiges (3 piscines et anciennes demeures de plus de 450 femmes du roi)

 

 

                                                              Un serpent traverse la rivière à l'entrée du site.

 

Et nous progressons vers cette forteresse en contemplant le parcours (nous avons 1202 marches à gravir !!)

     

 

Nous grimpons les marches, l'une après l'autre, toujours plus haut ... nous commençons à avoir une vue magnifique

 

 

puis nous arrivons dans un sorte de grotte creusée dans la roche et y voyons de splendides fresques "les demoiselles des Nuages"

  

 

 

 

Nous continuons notre ascension et nous parvenons sur une large esplanade où 2 énormes pattes de lion entourent

un escalier qui mène tout en haut du rocher (il s'agit de l'entrée officielle de l'ancien palais royal)

 

 

 

Encore quelques marches à gravir et enfin arrivons au sommet ! nous sommes dans la demeure royale, du moins ce qu'il en reste !  Le petit plan d'eau est la piscine du roi !

 

 

Il y a également le trône et la salle de conférence

 

 

Le site est très riche en végétation. Des singes se baladent dans les arbres, les chiens errent et se mêlent aux touristes. Des ouvriers entretiennent le site, tout se fait manuellement : arrachage des mauvaises herbes entre les petites briques des murs (pas de pesticides), plus loin une chaine humaine se forme pour monter des briques

 

  

 

Nous redescendons à l'hôtel pour y déjeuner. Des écureuils nous observent et viennent chercher à manger.

Quand on les appelle, ils s'approchent et viennent chercher la nourriture. Je me dis que la prochaine fois je prendrais mon appareil photo !

Notre chambre sent vraiment l'humidité, il y a une fuite d'eau sur la toiture et un oreiller est mouillé ainsi que le sol. Nous avons demandé à changer de chambre mais visiblement l'hôtel doit être complet. D'autres clients font également la remarque sur l'humidité des chambres.

13 h 30, nous repartons en direction de ruines d'un monastère, puis visite d'un temple. Nous nous déchausserons autant de fois que nous devrons entrer dans un temple ou tout autre lieu de culte.

Le site est superbe, de grands et gros arbres trônent parmi la végétation très verdoyante.

                                               

 

                  

 

        

 

La statue de Bouddha allongée est fascinante (14 m de large). Nous montons sur le rocher situé en face, nous prenons quelques photos et nous nous asseyons un moment. Ce lieu est très paisible, un moine passe non loin de là et déjà notre guide nous invite  à regagner la voiture.

        

 

 

Sur ce site, les vaches, les macaques, les daims et les chiens errants se cotoient. Notre guide nous signale la présence de cobras dans le secteur. Prudence donc .....

   

 

                                    Autrefois, les moines se baignaient ici (baignoire en forme de fleur de lotus)

 

         

 En repartant, je ne peux m'empêcher de prendre encore quelques photos :

   

 

  

 

Nous nous arrêtons dans un atelier de fabrication d'objets et mobiliers en bois, tout est fait à la main, il faut environ 2 mois pour réaliser chacune des 2 pièces ci-dessous :

  

Sur la route du retour à l'hôtel, fou rire dans la voiture... ces sri-lankais ont vraiment une vision très particulière de la conduite automobile !!

Nous roulons de nuit, pas un seul éclairage sur les routes sauf les phares des voitures, nous évitons piétons, vélos (qui eux-mêmes n'ont pas d'éclairage), moto, vaches, chiens et doublons les véhicules à l'aveuglette !! le chauffeur ne se préoccupe pas de savoir s'il y a une ligne blanche ou même de la visibilité. Un bus nous double, il n'a pas de feu à l'arrière, une moto de police armée nous double et n'est pas éclairée elle non plus

Sur le côté de la route, nous apercevons 2 éléphants sauvages.

Nous arrivons à l'hôtel et dînons vers 20 h 30. Le restaurant est pratiquement complet. Un petit crapaud nous tient compagnie près de notre table ....

 

28/01/2011

Il est 7 h, le jour se lève à peine et le temps est à la pluie. Nous déjeunons copieusement (jus de fruit, café, viennoiseries) et partons à 8 h 30 pour Dambulla pour une visite au monastère constitué de grottes bouddhiques décorées de fresques et de statues. Pour y accéder, nous devons gravir les 750 marches parfois glissantes.

  

 

                         

 

Arrivés tout en haut, nous nous déchaussons et continuons notre parcours pieds nus sur le sol mouillé et poisseux, les singes font partie du décor là aussi. L'air est très humide, on a l'impression d'être sous un brumisateur.

          

  

 

 

 

               

 

Des fleurs de lotus flottent à la surface de l'eau dans un petit bassin situé à l'extérieur.

        

 

Nous redescendons et récupérons nos chaussures (pour cela, il faudra payer 25 roupies chacun !)

 

Nous quittons ce site et nous nous dirigeons vers le temple de Nalanda, site antique hindouiste. 

                  

 

Nous quittons ce site pour visiter le jardin des épices situé un peu plus loin. Nous sommes accueillis par un jeune étudiant en médecine cingalais. Il nous commente la visite et nous montre les plantes qui produisent le poivre, la cannelle, le clou de girofle, la vanille, le curry, la noix de muscade, le cacao, le café etc ....

Il nous explique les bienfaits de chacune d'entre elles.

 

Il nous offre un thé aux épices et entreprend un massage aux huiles essentielles sur notre visage et cuir chevelu.

Nous nous faisons masser les mollets et les pieds ainsi que le dos (énergique et défatigant !)

 

Un peu plus tard, il me montre comment utiliser un mélange de quelques épices (l'anis, le cumin et la coriandre) et m'invite à reproduire la même chose (j'ai donc piler les graines avec une pierre de forme ovale).

La visite se terminera dans la boutique d'épices puis par le déjeuner.

Un lézard se promène sur une table du restaurant....

Nous repartons et prenons la direction de Kandy où nous nous installons dans notre chambre à l'hötel SUISSE.

  

 

1 heure plus tard, nous assistons à une représentation de danses royales (les danseurs et danseuses sont très élégants dans leurs costumes colorés).

  

Le spectacle se termine avec des marcheurs sur braise et mangeurs de feu

         

 

Nous rentrons à l'hôtel, achetons des cartes postales et prenons notre dîner.

 

29/01/2011

Réveil à 6 h 15, petit déjeuner et départ à 8 h 30 pour le jardin botanique de Peradeniya .

Ce parc est superbe. De très beaux spécimens d'arbres de toutes sortes : un ficus inimaginable fait l'attraction de ce jardin. Les branches poussent à l'horizontal et sont si grandes, qu'elles sont posées sur des tuteurs en bois (l'arbre a une centaine d'années) Sous cet arbre, 2 hommes montent la garde pour sa protection. Il est également entouré d'une corde afin que les visiteurs ne puissent l'abimer.

  

 

Plus loin, un arbre dans lequel pendent des chauves-souris

 

Un grand arbre sans feuilles avec de très jolies fleurs jaunes se dresse à côté de la serre à orchidées renfermant certaines variétés les plus rares de la planète.

    

       

 

De magnifiques recoins très verts

          

 

et puis de très grands arbres                          

                               

 

Nous quittons ce jardin (sans avoir tout vu malheureusement) et notre guide nous emmène visiter une boutique de pierres précieuses. Un petit film est diffusé en français nous expliquant toutes les étapes de la pierre précieuse, depuis la construction du puit afin d'extraire la pierre jusqu'à la fabrication du bijou.

Ensuite, nous visitons l'atelier où les tailleurs de pierre oeuvrent chacun dans leur coin (tout est fait à la main, aucune machine, même le puit est consolidé à la main, pas de grue)

Nous sortons de la boutique et nous tombons sur une procession dans les rues de Kandy. Un éléphant habillé de rouge précède une fanfare et une interminable file d'enfants (il s'agit d'anniversaires des écoles de Kandy)

   

 

   

 

Une fois le cortège passé, nous remontons dans la voiture et partons pour l'orphelinat des éléphants.

En chemin, sur le bord de la route, nous croisons un homme tenant un porc-épic en laisse.

 

Nous arrivons au sanctuaire et nous apercevons un gros éléphant isolé attaché à une patte avant et une patte arrière sous un abri. Nous questionnons notre guide, il nous indique que la bête est aveugle et agé de 90 ans (il était isolé pour sa protection)

      

 

Un peu plus loin un autre a un morceau de patte en moins, puis un autre a une patte complètement déformée à l'avant. Mis à part le vieil éléphant de 90 ans, tous les autres n'ont plus de défenses.

   

 

  

Les animaux sont en liberté et soignés.

Non loin de là, coule une rivière dans laquelle nous assistons à la baignade des éléphants. 

  

Nous vivons un moment unique et privilégié. Grand moment d'émotion .... je resté béate d'admiration devant ce spectacle naturel

   

         

 

Nous restons un bon moment à les observer, ils nous fascinent.

Puis il est l'heure de partir ....

Nous prenons la direction de Kandy centre-ville pour une visite du marché; de très beaux fruits et légumes, du poisson, des épices, des étoffes, des sacs de riz de toutes sortent ornent les étalages .

   

 

la ville est très animée mais aussi très bruyante. Nous terminons la journée par la visite du temple de la dent de Bouddha (temple le plus sacré de toute l'Asie)

 

   

 

Nous repartons à l'hôtel Suisse pour une deuxième nuit.

 

30/01/2011

Déjà dimanche ! cela fait une semaine que nous sommes ici, le temps passe très vite.

Pas de repos pour Mustapha et Thilak, ils travaillent 7 jours sur 7

Levé à 7 h et départ à  9 h pour Nuwara-Eliya situé à 2000 m d'altitude. Tout au long de notre parcours, les paysages changent ainsi que la végétation. Nous trouvons de grands sapins, des cascades et des plantations de thé à perte de vue.

   

En chemin, nous visitons la manufacture du producteur de thé. Ici aussi, tout est encore fait à la main.

Les cueilleuses de feuilles de thé ne gagnent que 3 euros par jour. Le tracteur qui transporte les sacs de feuilles est chargé et déchargé à dos d'homme.

  

Ici aussi, on nous offre une tasse de thé.

Nous repartons pour notre destination. Thilak s'arrête 1/2 heure plus tard et montons à bord d'un "tuk-tuk" pour une petite balade en ville. Le chauffeur du "tuk-tuk" nous dépose devant le restaurant du "Grand-Hôtel" pour déjeuner.

 

 

Quelques kilomètres plus tard, nous arrêtons dans une petite ville et faisons le tour du marché très animé et très "coloré"  !! Une "boucherie" porte bien son nom, la viande pend un peu partout et il y a du sang partout sur les murs !

Nous reprenons la route pendant quelques kilomètres encore et arrêtons devant la gare de Nanu-Oya. Nous nous baladons dans la petite ville en attendant le train. Mustapha nous dit que prendre le train "c'est pas facile" !

Effectivement, le train était prévu à 15 h, puis a été reculé à 16 h, nous partirons à 17 h 15 ! là aussi, il n'y a pas vraiment d'horaire.

Nous montons enfin dans le wagon. Il est sale et vieillot (mais pas de dégradations commises !!) Toutes les vitres et les portes sont ouvertes. Nous prenons place en 2ème classe . Le train siffle et nous voilà embarqués pour une balade de 2 heures à travers les plantations de thé.

  

 

 

Malheureusement, la nuit tombe vite et nous ne pourrons pas faire beaucoup de photos.

Du fait que les vitres sont ouvertes, un oiseau en a profité pour entrer dans le compartiment; un passager se lève et l'attrape au vol pour le remettre dehors.

Dans le compartiment voisin (accessible car portes ouvertes), se trouve la 3ème classe ! les voyageurs sont assis sur des tables (il n'y a pas de sièges pour s'asseoir).

Le train s'arrête dans plusieurs petites gares. Les gens montent où descendent, nous échangeons des sourires.

Ceux qui descendent nous font signe de la main une fois arrivés sur le quai.

Les paysages sont très beaux, des grandes forêts  où l'on aperçoit des eucalyptus, des sapins, d'immenses fougères, mais aussi des grands potagers. Parmi les plantations de thé, nous apercevons au beau mileu, quelques cabanes, il s'agit des habitations des ouvriers travaillant à la plantation.

    

A cette altitude, la température ne dépasse pas 10°.

On aperçoit de grands rhododendrons à fleurs rouges.

La nuit tombe et n'apercevons plus que quelques lumières au loin. Nous arrivons à la gare de Bandarawella et allons à pied à l'hôtel. Il n'y a pas d'éclairage public, nous marchons dans la pénombre.

Nous nous installons dans notre chambre, puis dînons à  20h. Nous nous endormirons avec le chant des grenouilles.

 

 

31/01/2011

Nous sommes réveillés à 5 h par l'appel à la prière d'une mosquée à proximité de l'hôtel ! puis ce sera le sifflement d'un train, les freins crissants d'un bus sans doute et enfin l'activité du personnel de l'hôtel. Nous nous levons donc à 6 h et découvrons le paysage vue de notre chambre !

 Côté rue (très bruyant !)

 

 côté cour de l'hôtel

L'hôtel est anglais et est situé à 1200 m d'altitude.

   

 

Rien n'a changé depuis des lustres !! (le temps semble s'être arrêté) les installations sanitaires et électriques sont d'origine ainsi que le mobilier (l'entretien est très sommaire)

Le cuisinier a son petit potager à l'arrière du restaurant et les clients peuvent aller le visiter. Après le petit déjeuner, c'est ce que nous décidons donc de faire. Sur le chemin, nous apercevons un petit batiment vétuste qui semble être le dortoir des chauffeurs des mini-bus et voitures des touristes (des vêtements sont suspendus à l'extérieur)

Le potager est bien entretenu et on y voit toutes sortes de légumes et d'herbes aromatiques. Même les petits oiseaux ont leur baignoire !

  

Nos bagages sont prêts. Nous quittons l'hôtel et roulons sur les routes de montagne.

Nous nous arrêtons un moment et prenons les cueilleuses de thé en photo. Nous leur laissons quelques roupies, d'autres touristes en font autant.

 

 

Plus loin, une cascade dévale la montagne, des "rabateurs" sont là à attendre les touristes. Mustapha nous met en garde "ne prenez pas les pierres" ! Nous sommes effectivement abordés par un homme qui nous tend une pierre (soi-disant du quartz) et nous dit "c'est cadeau" ! nous refusons mais insiste et met la pierre dans ma main. Je me dirige vers la voiture pour repartir (en ayant l'intention de lui rendre sa pierre au moment de monter) et il me dit "donne juste une petite pièce, j'en fait collection !" (eh ben moi aussi je fais collection de pièces !! mdr) je lui rend sa pierre et repartons très vite (Mustapha me dira plus tard que les pierres étaient en plastique !)

 

Nous continuons notre route sinueuse et dans un virage, la voiture s'arrête près d'un potier et sa famille

 

Nous le regardons travailler et sa femme nous invite à la suivre derrière chez elle où elle nous montre et nous explique par des gestes l'endroit destiné à la cuisson des pots en terre. J'aperçois 3 enfants, je leur donne des bonbons (que nous avions pris au restaurant). La femme nous donne une petite poterie à chacun. Nous lui donnons

quelques roupies.

 

  

 

Nous repartons et arrivons sur le site archéologique de Buduruwagala. De grandes statues de 12 m sont sculptées dans la roche.

 

 

Un monastère est tout à côté, les moines sont en méditation, nous n'entrerons pas.

 

Nous repartons en direction de l'hôtel Mandara Rosen à Katagarama où nous déjeunons et déposons nos bagages.

  

 

14 h 30 nous prenons la route pour le parc national de Yala. 1/2 heure plus tard, nous laissons la voiture VIP pour un vieux 4 x 4 où nous nous rendons au parc pour un safari.  Une pluie tropicale s'abat sur nous, le véhicule  n'a pas d'essuies-glaces, c'est la main du chauffeur qui essuiera le pare-brise en roulant. Nous sommes à l'arrière sur 2 banquettes face à face. Le vent et la pluie s'engoufre sous la bâche, ça s'annonce plutôt mal !

Nous arrivons à l'entrée du parc,la pluie a cessé, les bâches latérales sont relevées. Ouf ! on va pouvoir prendre des photos. Nous parcourons des chemins très abîmés et sommes très secoués à l'arrière. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 4 x 4 s'arrête près d'une plage et nous descendons de voiture pour prendre quelques photos et nous dégourdir les jambes.

  

Nous apprendrons que cette plage a été meurtrière en 2004 par le tsunami qui a dévasté un hôtel non loin de là. Il n'en reste plus que les fondations.

2 stèles en marbre avec des inscriptions en singhalais et une architecture représentant des vagues de 5 m de haut rappellent ce triste évènement. Seuls les animaux ont été épargnés, ils s'étaient réfugiés dans les hauteurs du parc.

Celui-ci  fait 34 hectares, nous n'en ferons pas le tour complet, il est vraiment très grand.

Le safari s'achève et reprenons le chemin de notre hôtel tout en photographiant encore quelques buffles et daims.

Nous quittons le parc avec la pluie qui est revenue. Il fait nuit, pas d'essuies-glaces et les bâches latérales de la jeep n'ont pas été rabaissées. La route parait longue, le chauffeur doit s'arrêter à chaque fois qu'il croise une voiture car il n'y a aucune visibilité. Nous sommes recroquevillés à l'arrière car nous sommes dans le vent et la pluie.

Enfin, nous retrouvons notre voiture VIP qui nous ramène à l'hôtel.

 

01/02/2011

Petit-déjeuner à 7 h 30 et départ à 8  h 30 en direction des temples de Kataragama. Une rivière longe le site dans laquelle les pèlerins se plongent pour se purifier. Beaucoup de singes en liberté gambadent et grimpent un peu partout sur les sanctuaires attendant de la nourriture.

 

 

 

 

 

           

 

Une grande statue de Bouddha (35 m) un peu kitch domine le temple.

 

 

 Une femme vêtue de blanc tient une noix de coco dans ses mains et prie. Elle fait quelques mouvements de la tête puis avec ses mains, un genre de rituel. Puis elle jette la noix de coco violemment à terre afin que celle-ci se casse (sinon son voeu ne pourra s'exercer). Puis elle est prise de tremblements et de soubressauts et s'écroule à terre, elle est en transe.

Nous reprenons la route en direction de Dickewella et nous nous installons à l'hôtel.

Déjeuner et après-midi libre sur la plage. Il pleuvra toute l'après-midi ! j'en profite pour écrire mes 40 cartes postales (en croisant les doigts pour qu'elles arrivent à bon port !)

 

 

 

 

Nous décidons d'aller faire un tour en ville qui est à 1 km de l'hôtel et prenons un tuk-tuk pour nous y rendre.

Nous entrons dans une boutique de vêtements et achetons un short pour Arnaud pour 795 roupies (soit 5 € environ)

de très belle qualité puis retournons à l'hôtel par la plage.

Nous dînons à 20 h avec un jeune couple français, Stéphane et Sophie, qui sont en voyage de noce et que nous cotoyons chaque jour depuis le début de notre circuit. Nous faisons un peu plus connaissance.

 

02/02/2011

Réveil un peu plus tard aujourd'hui car le départ est prévu à 10 h. Nous faisons le tour de l'hôtel et mérite qu'on s'y attarde un peu. La décoration est superbe, il y a une très grande piscine et le restaurant donne sur l'océan.

De notre table, nous pourrons voir des crabes verts, des martins-pêcheurs et des poissons.

 

 

 

 

 

Nous bouclons nos valises et allons nous balader sur la plage en attendant l'heure du départ. Nous prenons quelques photos avant de partir.

10 h Nous rejoignons Thilak et Mustapha pour notre dernière étape Bentota. En chemin, nous nous arrêtons à l'alliance française de Matara (école française) pour y déposer quelques livres. Nous n'avons pas le temps de visiter les lieux car d'autres visites nous attendent plus loin.

Nous longeons la côte et notre guide s'arrête devant le mémorial aux victimes du tsunami.

Ici, il s'agit des victimes qui étaient dans un train bondé de gens qui rentraient du travail (+ 1700 morts)

Il est très difficile d'imaginer qu'une vague de + 7 mètres ait pu faire autant de victimes (50000) et de dégâts. Le lieu à l'air si paisible...

Tout  le long de la route nous menant à Galle, on ne peut qu'y penser,  il reste encore des ruines et des tombes creusées à la hâte un peu partout le long de la route....

 

Nous arrivons à Galle, ville ceinturée par des remparts. Les habitations sont de styles portugais, hollandais et anglais (les premiers navigateurs portugais s'y étaient installés au 16ème siècle pour les épices et les pierres précieuses, puis ils ont été chassés par les hollandais qui ont eux-mêmes été chassés par les anglais au début du 19ème siècle)

 

 

  

 

Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons déjeuner dans un hôtel-restaurant au bord de la plage.

A l'entrée, un petit caméléon se tient sur un buisson, tandis que sur la plage, un homme et son serpent font l'attraction des passants.

    

 

Nous reprenons la voiture et parcourons quelques kilomètres et arrivons dans un lieu où est extraite la Pierre de Lune, nous avons quelques explications et bien évidemment une petite visite dans la boutique !

  

 

Nous terminerons notre circuit par la visite d'un sanctuaire des tortues marines. Plusieurs bassins leur sont consacrées. Les oeufs des tortues sont récupérés dans le sable et ré-enfouis dans le sanctuaire pendant 48 jours (durée d'incubation) jusqu'à éclosion. Une fois les bébés tortues nées, elles sont conservées dans un des bassins pendant 3 jours (le temps pour elles de prendre des forces) puis sont relachées dans l'océan la nuit (car le jour elles ne survivraient pas aux prédateurs).

 

 

Dans d'autres bassins, des tortues adultes mais infirmes pour diverses raisons (hélice d'un bateau ayant amputé une patte ou suite au tsunami). Elles ont entre 20 et 40 ans.

 

 

Nous arrivons à notre dernière étape, l'hôtel Serendib à Bentota situé en bordure de plage. Le bâtiment est immense (200 m de long). A l'entrée un grand bassin avec de gros poissons rouges !

 

 

C'est l'heure des adieux avec Mustapha, notre guide francophone. Nous faisons la photo-souvenir.

 A gauche Mustapha et à droite Thilak (notre chauffeur)

 

3/02/2011

Ce matin, nous prenons notre temps pour nous lever et déjeuner. Puis, direction la plage pour une première baignade dans l'océan. Jour de chance .... le soleil perce enfin les nuages. Nous sommes en compagnie de Stéphane et Sophie. Les hommes se baignent et Sophie et moi restons sur la plage à discuter.

 

Nous nous apercevons au bout d'un moment que le soleil nous pique la peau... Trop tard, nous avons pris un coup de soleil !

Nous décidons de rentrer et nous nous retrouvons un peu plus tard au déjeuner.

Dans l'après-midi, nous décidons tous d'aller nous promener dans la ville. Stephane prend des renseignements à l'office de tourisme et quelques autochtones nous attendent pour nous emmener dans leurs tuk-tuk. Nous déclinons à plusieurs reprises leur offre. Nous nous dirigeons donc à pied vers un temple bouddhique où la statue mesure 30 m de haut environ.

  

Nous croisons en chemin beaucoup de gens qui nous sourient. Une petite fille nous crie "hello" en riant. Nous nous arrêtons, sa mère est avec elle, je prend la petite fille en photo et lui montre, sa mère rit et la petite est un peu apeurée. Arnaud lui donne un bonbon puis nous repartons.

 

Tout au long du chemin, nous aurons des "hello" ou encore des propositions pour nous emmener en tuk-tuk, des coups de klaxons. Visiblement, les "blancs" se font remarquer en ville !!

Des commerçants sortent de leurs  boutiques et nous demande "what country are you from" ?

Sur le chemin du retour, nous empruntons une petite route en terre battue et passons devant des poteaux d'éclairage public étonnant ! (pour allumer le lampadaire, il faut appuyer sur un interrupteur !) 

 

Nous rentrons à l'hôtel, buvons un raffraichissement et retournons à la plage.

 

04/02/2011

Jour de la fête de l'indépendance au SRI-LANKA (63ème anniversaire). Tous les clients de l'hôtel sont conviés entre 8h et 9h du matin à assister à la cérémonie commémorative.

Nous prenons notre petit-déjeuner à 7h30 et regagnons un des salons de l'hôtel où se déroule la cérémonie.

Pour cette occasion, on nous distribue des petits drapeaux sri-lankais. La cérémonie débute par l'allumage  de petites mèches blanches éparpillées autour d'un grand chandelier en laiton à tête de coq au son des tambourins.

Plusieurs orateurs se succèdent pendant 1 heure, nous n'en comprendrons pas un seul mot !

Puis nous sommes invités à un cocktail.

La journée s'est passée tranquillement. Nous avons fait de la chaise longue .... et avons pris quelques photos de l'hôtel.

 

 

 

 

05/02/2011

Aujourd'hui est notre dernier jour. Nous nous levons à 7 h 30 puis allons déjeuner. Nous bouclons nos valises pour la dernière fois et faisons une grande promenade sur la plage, il fait très beau.

Nous rencontrons encore un sri-lankais qui nous propose de venir manger de la langouste chez lui. Ca devient agaçant !

 

 

 nous rentrons donc à l'hôtel et nous décidons de profiter de ce très beau soleil sur une chaise longue à l'ombre des cocotiers. Un écureuil passe tout près et vient même nous chiper un petit bout de pain qui lui était destiné.

 

 

Puis face à moi, j'aperçois un varan qui traverse la pelouse (même pas peur !)

 

 

 

Puis sur la plage, un éléphant et son cornac se promènent... les touristes peuvent monter sur l'éléphant.

 

 

C'est l'heure de déjeuner, nous nous retrouvons avec Stephane et Sophie et je décide de prendre en photo les plats de mon repas.

 

et enfin le dessert ! miam miam

Nous nous hâtons de descendre nos valises car les chambres doivent être libérées très vite.

Notre chauffeur Thilak, vient nous récupérer à l'hôtel, heureux de nous retrouver. Il nous offre des patisseries confectionnées par sa femme ainsi qu'une lettre qu'il a rédigé en français à l'aide du livrre que je lui ai donné quelques jours auparavant. Sur la route, il arrête son véhicule devant une petite épicerie et nous offre 2 sodas avec une paille, il ne veut pas qu'on le rembourse. Nous arrivons à Colombo pour la visite guidée de la ville avec un 3ème guide francophone. Cette ville est assez moderne (comparativement avec le reste du pays) : une université, un palais des congrès, un parc de jeux pour enfants, des grandes tours jumelles "world trate center", des HLM, des rues "éclairées", des signalisations au sol, des trottoirs, de vrais aménagements urbains !

 

temple indhouiste

 

  

 

Puis le soir venu, nous nous promenons à pied avec notre guide le long de la mer sur la digue. Des centaines de sri-lankais se promènent en famille et s'installent sur l'herbe pour un pique-nique nocturne improvisé.

Notre guide nous indique que tous les week-ends les sri-lankais venaient à cet endroit pour se divertir, les enfants jouent avec des cerfs-volants.

De nombreux petits commerçants sont présents pour le week-end également (boissons, repas rapides, gadgets divers)

 

Nous terminons notre soirée dans un hôtel-restaurant "Gall-Face" situé au bord de la plage à Colombo. Un orchestre joue de la musique tout près de nous.

 notre derniere soirée

 

Après dîner, nous montons dans une chambre mise à notre disposition afin de nous reposer et nous changer avant le départ pour l'aéroport prévu à 23 h 30.

Nous sommes 4 dans la chambre (Stéphane et Sophie nous accompagnent)

La chambre est somptueuse (2 grands lits) avec vue sur l'océan. Nous nous changeons, remettons un peu d'ordre dans les valises et nous nous assoupissons.

A 23 h, le téléphone sonne, le réceptionniste nous prie de bien vouloir libérer la chambre. Il est l'heure de partir à l'aéroport ou nous attend un long voyage.

Nous partirons avec l'image de Thilak qui nous regarde nous éloigner dans l'aéroport comme s'il ne voulait plus nous quitter ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

Foire de Gavray juillet 2009
 torréfaction du café ...

 fabrication du beurre

 cidre doux made in Normandie

 en tête du défilé... le garde-champêtre !

 suivi de près par les pompiers !

 en voiture Simone !!

 Les landaux de compétition !!

 que serait le défilé sans les "Marguerite" !!

 il est pas mignon ce p'tit bonhomme ?

 le maréchal-ferrand en pleine action (...la BX qui est au fond sert à attacher le cheval !!! mdr)

 les danseurs

 quelques pas de danses

 dentellière

 vitrines à Villedieu les Poëles

.... 6 heures .....

 

 

 

 

 

.... 13 heures ....



























..... 13 heures ....




















 

...11 jours...























.... 11 jours...






























...11 jours....

























... 11 jours...
























..... 1 MOIS....



























































bille de clown !!!















  Oh....je crois bien que j'ai fait dans la couche !!!!

à la sortie du bain...

 p'tit loulou...2 mois déjà !






    heuu... t'es qui toi ??